Ça ne serait pas génial d’être un athlète professionnel? Entouré par des spécialistes vous donnant des habitudes nutritionnelles de Pro, la bonne nourriture à la bonne heure de la journée?

Enfin bon, on va essayer de faire tout comme. Dans une étude réalisée sur les cyclistes du Tour d’Espagne, les chercheurs ont constaté que les cyclistes d’élite consommaient des aliments et des liquides de manière très différente des sportifs amateurs. (Mais non, on parle pas de dopage!) 

La première différence majeure a été la consommation excessive de glucides dans les jours précédant l’événement. Connue de manière familière dans le cercle sportif comme “chargement en carbs”.

Pour éviter une baisse de performance, la réponse des élites est de s’assurer qu’ils disposent de suffisamment d’énergie le jour de la course sous forme de glucides. Bien que les études montrent clairement que la performance de l’exercice est améliorée, à la fois en termes de rapidité et de durée, on remarque qu’il est pratiquement impossible pour les athlètes de consommer une énergie adéquate pendant la course, et cela même avec de la nutrition sportive. Celle-ci va seulement l’enrichir et/ou l’entretenir. 

Deuxièmement, les athlètes d’endurance d’élite ont montré qu’ils consommaient beaucoup plus de protéines pendant les courses que les athlètes amateurs. Cette consommation de protéines a permis de réduire de manière significative le niveau de douleur musculaire post-exercice ainsi que de prévenir la dégradation et les dégâts des muscles. Ceci est important car, dans les courses de plusieurs jours, il est nécessaire de maintenir la production de force tout au long de l’événement.

La solution simple consiste à consommer 1,2 à 1,4 g de protéines par kilogramme de poids corporel pendant les jours normaux et à compléter par de la boisson le jour de la course avec une protéine de digestion lente telles que la caséine ou les acides aminés à chaîne ramifiée (BCAA).

La nutrition pour les cyclistes, la nutrition des cyclistes professionnels.

La pièce finale du puzzle est que les athlètes d’élite sont capables de consommer beaucoup plus de carburant solide que leurs homologues récréatifs. Pour ceux qui ont essayé de manger ou de boire à des rythmes cardiaques très élevés, vous comprendrez le risque gastro-intestinal qui est généralement provoqué. 

Parce que les athlètes d’élite peuvent être bien plus en condition que le reste d’entre nous, ils peuvent continuer à consommer des aliments solides et plus riches en calories pendant plus longtemps. Cela permet de mieux traiter le liquide, tout en sachant que la majorité de leur consommation liquide provient de l’eau (jusqu’à 83% contre 43% dans une étude réalisée sur les cyclistes).

L’hydratation est une question cruciale pour le puzzle de performance d’endurance: une étude sur les coureurs montre que la déshydratation peut entraîner une différence de 99 secondes sur 12 km.

Alimentez-vous comme les pros : 

1) La consommation excessive d’hydrate de carbone dans les deux jours précédant une course affecte positivement vos performances.

2) Compléter l’apport de protéines pendant la course avec une protéine à action lente ou des BCAA pour prévenir la douleur musculaire.

3) L’eau est toujours le meilleur choix pour l’hydratation. Il est préférable de maintenir une température de base qui minimise la déshydratation et absorbe mieux les boissons glucidiques.

4) Dans la mesure du possible, consommez vos calories au lieu qu’elles ne soient consommées, même si vous devrez vous assurer que vous travaillez à une intensité modérée afin d’éviter les perturbations gastro-intestinales.

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